La Sophrologie étant actuellement une profession "non-réglementée", vous pouvez exercer légalement quelle que soit l'école d'origine. Cependant, pour des raisons éthiques et dans l'objectif d'une reconnaissance institutionnelle ultérieure du métier de Sophrologue à laquelle le Syndicat travaille, nous vous recommandons d'intégrer une école qui réponde déjà aux critères du Syndicat ou qui s'est engagée à le faire.
Voici quelques indications pour vous permettre de choisir une école de formation pour devenir Sophrologue.
Tout d'abord, prenez le temps d'identifier votre projet. S'agit-il pour vous d'accéder à une activité professionnelle en tant que sophrologue à part entière ? S'agit-il de suivre une formation humaniste dans le cadre d'un développement personnel ? Ou s'agit-il de compléter une activité professionnelle existante (métiers de la santé, du social ou autre) ?
Contactez ensuite plusieurs écoles et centres de formation, dans votre région et ailleurs. Consultez les sites internet ou demander à recevoir les programmes de formation.
Ceux-ci doivent indiquer clairement :
Rencontrez le directeur ou le responsable pédagogique de l'école afin de valider si votre projet est cohérent par rapport aux cours proposés ou à l'orientation de l'école.
Demandez-lui également :
Contactez des Sophrologues déjà installés, demandez à les rencontrer, interrogez-les sur leur parcours de formation, sur leur activité.
Suivez des cours de Sophrologie en individuel ou en groupe pour vous faire une idée précise de la pratique et de l'entraînement.
La formation doit comporter au minimum 300 h de formation en cours présentiels, étalés sur 2 ans, selon les recommandations des Etats Généraux de la Formation. Ce cursus concerne l'enseignement des fondamentaux de la Sophrologie : techniques de base avec les degrés successifs de progression, se pratiquant essentiellement en position verticale, et techniques spécifiques.
La formation doit aussi comporter une alternance entre les cours théoriques et des pratiques. Ce nombre d'heures correspond bien à un minimum pour un professionnel Sophrologue qui devra allier entraînement personnel et approfondissement des formations de base. Si d'autres disciplines que la Sophrologie sont enseignées, elles ne rentrent pas dans ce nombre d'heure requis. (Ce critère fait suite à une décision commune prise aux Etats Généraux de la Formation des Ecoles Professionnelles en Sophrologie en 2008.)
Les cours à distance ou par correspondance ne sont pas un critère de référence. En effet, il y manque l'essentiel : la rencontre avec l'autre et l'animation de pratiques individuelles et de groupe. Le métier de Sophrologue est un métier de relations humaines et il est indispensable, dès le début et à toutes les étapes de la formation, de travailler ces aspects. En l'occurrence, le SSP, de par ses statuts, n'admet pas les élèves issus des écoles délivrant un enseignement à distance ou par correspondance. (Même un "regroupement" de 4 à 5 jours prévu par certaines écoles est insuffisant car il ne permet pas une réelle intégration).
Quant à la relaxation, elle n'est qu'un des moyens de la Sophrologie et non une fin en soi. Le métier de relaxologue requiert un enseignement spécifique différent du métier de Sophrologue.
Tout ce qui est du champ de la thérapie concerne le métier de thérapeute, hormis la formation spécifique longue de sophro-thérapeute. Le Sophrologue qui n'est pas médecin, psychologue, psychanalyste, psychothérapeute... s'inscrit dans le champ éducatif pédagogique et non thérapeutique.